Chaque année depuis 22 ans, Friedrichshafen sur la rive Nord du lac de Constance accueil l’un des plus grand salon du cycle :  Eurobike 2013.

Deux jours pour tout voir ne furent pas de trop.

Ici le vélo est roi, c’est vraiment un véhicule à part entière, mais efficacité ne veut pas dire austérité, et de nombreux exposant se lâchent, on s’éclate avec les Snow bikes ou fat bikes au look d’enfer avec leur pneus énormes en 5 pouces et 100mm de large pour les jantes.
On innove en s’inspirant du passé, en développant des système rappelant de loin la Levocyclette de Terrot,  StringBike réinvente le pédalage.

Les grand-bi actuels de Zdenek Mesicek contrastent avec les vélos électriques.
À Eurobike, les ebike sont partout, la plupart équipés du groupe moto-propulsseur Bosh, le 45km/h est annoncé.
Les fixies, eux, se comptent sur les doigts d’une main, les riders ont grandit et sont passés au vélo cargo pour y mettre leurs gosses ou au vélo pliant, hausse des loyers oblige.

Le japonais Myata et ces vélos extraordinaires nous replongent à l’époque des belles randonneuses françaises, telles celles de Gilles Berthoud présent sur le salon.
Très peu de vélos anciens, un joli fleetwing de 1960 sur le stand KTM, un Panasonic du Tour de France 1990 qu’on ne remarquerais pas dans la rue, et puis le retour de la marque Motobécane, en entier dans le logo, ça sonne mieux que MBK sur un joli cadre à la française.
À voir au Salon de Paris, du 13 au 16 septembre 2013, on espère.

Avant l’invention d’internet,
les messages et autres courriers pesaient leur poids.
Avant le bio et la cuisine moléculaire, les calories des rutabagas ne pesaient pas rien.
Il fallait de vraies bêtes de somme pour porter tout ça.

Cadre de bi-porteur en cours de rénovation Plus solide que le Vélo-porteur et plus simple d’usage que le Triporteur,

le Bi-porteur fut la solution.
Un plateau avant solidaire du cadre, solide roue de 550 à l’avant
et grande roue arrière pour la vélocité.
Aujourd’hui les vélos n’ont à porter que le poids de leur coursier
et la lourdeur de leurs tubes oversized.
Heureusement que le fée électricité est là.

Ce bi-porteur rincé a voulut finir ses jours dans mon sanctuaire.  S’arrêter ?
Non, un vélo doit rouler, et un vélo de travail, usé jusqu’à l’os, encore plus. Une sorte de respect lié à son histoire, à la vie des gens qui l’on utilisé, force de travail, vie de galère – enfin la retraite. La quille ? Non Le Vélographe le fait renaître pour cent nouvelles années de travail. Cool, un bi-porteur ça doit saigner.  Prix : 750€

Pour cette 3ème édition de l’Anjou Vélo Vintage,
les organisateurs nous ont concocté de quoi bien transpirer vintage.
Une grande course d’Angers à Saumur,
« la Rétro 1903 » avec des vrais vieux vélos d’avant la guerre de 14-18,
certains ont vu des cadres en carbone… mais le carbone n’est-il pas en toutes choses ?
À Saumur, un village impressionnant d’exposants qu’on ne pouvait pas rater.
Design, mode et vélo ancien, une bien belle mayonnaise.
À côté du village marchand, une brocante de vélos anciens regroupait les pros du vélo de collection.
Malheureusement, beaucoup d’inscrits sont passés sans la voir, vu le nombre de VTT et de vélos récents sur les parcours du dimanche.
Là, ça ne rigolait plus, 3 parcours pleins de kilomètres ont laissé les survivants hagards et humides sur le podium.
Cette 3ème édition à surpris les habitués par le nombre de participants, 2300 inscrits et 20.000 visiteurs, mais l’organisation parfaite, les bénévoles supers actifs et les belles étapes, ont mis tout le monde d’accord, sauf les agoraphobes.

Vélos anciens dans les troglodytes de Sousay-Champigny

Le travail du designer new-yorkais, Taylor simpson est plutôt dirigé vers le packaging, le monde du carton en volume. Quand il touche au vélo, ça donne le Moniker Cycle Horns, un guidon réalisé avec de vrais bois de cerf et du métal recyclé. Sans doute jamais homologué en France, seule solution, pour rider avec, le home trainer…

Bon, on remet ça les 1er et 2 juin pour la grande balade parisienne depuis la traversée de Paris de cette hiver. Le Béret Baguette 2013, pour épater les pigeons de Paname, y a pas mieux.
Enfin, c’est plus la masse de cyclistes qui les a fait décoller, que le rythme effréné des pédaleurs. Arrivée à Vincennes, dans l’herbe, les baguettes et les tire-bouchons ont montré leur utilité, chacun ensuite pouvait montrer sa tronche et son vélo, pour le concours d’élégance.

Là, c’est Fifi la Praline , sa femme et leur triporteur, spécialistes de la praline ambulante.